Ce rapport technique examine les moyens d’introduire la budgétisation sensible au climat et au genre (CGB) dans le cycle budgétaire de la Guinée. À cette fin, il développe une approche intégrée pour prendre en compte dans le cycle budgétaire les aspects climatiques et de genre (CG), dans le cadre d'une budgétisation basée sur les priorités, qui pourrait servir dans des contextes similaires. De plus, il n’y avait pas de budget basé sur les programmes, car le marquage des dépenses liées au climat et au genre au niveau d’un programme est plus complet et communément suggéré. Le rapport soutient que l’introduction du CGB faciliterait et éclairerait les initiatives de budgétisation des programmes. En Guinée, l’intégration des aspects climatiques dans le cycle budgétaire se heurte à plusieurs défis, notamment la prolifération des institutions impliquées. En matière de genre, malgré l’adoption d’une législation clé et d’une stratégie nationale sur l’égalité des sexes, les diagnostics sectoriels et les statistiques sexo-désagrégées pour couvrir la transversalité des genres étaient limités. La mise en œuvre des stratégies nationales liées au CG ne se traduit pas entièrement en mesures, actions et coûts associés. En plus de proposer une méthode de marquage CGB, ce rapport propose six recommandations hautement prioritaires qui pourraient contribuer de manière significative à intégrer le CG dans le cycle budgétaire à court et moyen terme. Le rapport comprend également quelques outils qui pourraient aider à introduire et présenter avec succès les aspects CG dans le cycle budgétaire.
This Selected Issues paper examines the potential medium and long-term effects of the Simandou iron ore project on Guinea’s economy and income distribution. The paper uses two complementary macroeconomic models. If production began in 2025, the level of real gross domestic product would be around 26 percent by 2030 compared to a baseline scenario without the project. The project would induce a currency appreciation of around 3 percent in 2025 and 2 percent in 2030. It would lead to an increase in employment, but the positive impact on private consumption and inequality could be limited without active policies. Different policy scenarios suggest that spending the potential tax revenues on education and infrastructure results in higher growth and stronger poverty reduction. Results show that the investment of tax revenues in infrastructure and education would foster the positive impact of the project on growth and poverty reduction.